Mathieu est écrivain public dans un quartier populaire de Montréal. Depuis plusieurs années, il y découvre que son rôle est bien plus humain que littéraire : il écoute les maux et trouve les bons mots. Ressentant le besoin de raconter ce qu’il a vécu, il écrit un premier roman inspiré de son expérience. La critique est dithyrambique, mais la publication dérange son employeur qui le renvoie sur-le-champ. Mathieu veut continuer d’aider, mais il se sent de plus en plus divisé entre deux univers : le communautaire d’un côté et le culturel de l’autre. A-t-il volé ces histoires pour se bâtir une carrière d’auteur ou utilise-t-il le pouvoir des mots pour sensibiliser le public aux sans-voix?